On peut y ajouter les récentes nominations de : Jérôme CAHUZAC (PS), Didier MIGAUD (PS), Michel CHARASSE.
On n’oubliera pas non plus le soutien très actif de N. SARKOZY pour les candidatures de Dominique STRAUSS-KAHN au FMI et de Pascal LAMY à l'OMC. Et pour faire bon poids, quelques C.D.D offerts à Michel Rocard.
Commentaire n°1 posté par Eric Martin le 27/02/2010 à 12h42
Alain, depuis de nombreuses années, d’élections en élections, j’ai pu mesurer l’ampleur des divergences qui séparaient la gauche républicaine des autres partis de gauche et en particulier le premier d’entre eux. J’ai constaté avec tristesse que le PS ne s’occupait plus de valeurs, d’économie ni de géopolitique pour améliorer la vie des français moyens et modestes. Ce parti passe le plus clair de son temps à débattre de «stratégies» bassement politiciennes agrémentées de querelles de personnes dont la préoccupation principale est de s’enkyster sur les listes électorales. Ces «bobos» sont devenus «spontanément» écosensibles depuis que … les Verts réalisent de bons scores aux élections.
Plus préoccupés par les sujets sociétaux et communautaristes, ces ambassadeurs de la bien-pensance, gorgés de vocables évoquant la solidarité - mais se l'appliquant d'abord à eux-mêmes - représentent de plus en plus mal le peuple de gauche et, pour tout dire, ne sont plus de gauche. Sur les sujets essentiels pour la gauche — retraite, sécurité sociale, emploi, lutte contre la mondialisation financière—, qui peut encore faire confiance au PS ? Les socialistes étaient favorables au traité constitutionnel européen d’inspiration libérale ; le peuple de gauche lors du référendum du 29 mai 2005 les a désavoués en choisissant majoritairement le «non». La défense des travailleurs ne les effleure plus… Il faut dire qu’avec des représentants illustres placés aux directions du FMI (DSK) et de l’OMC (P. Lamy), s’occuper vraiment de «la France d’en bas» n’est pas chose aisée ! C'est sûr, être de gauche ce n’est plus être au Parti Socialiste !